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Recherche par lecteur : VOGEL Lisette

84 résultats. Page 5 sur 5.

Lu par:Lisette Vogel
Durée:10h. 4min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20361
Résumé: Lire La Femme des sables c'est un peu comme lire le mythe de la caverne de Platon (Livre X de la République). Il y a un milieu, le sable, toujours en mouvement, fluctuant, comme l'est le monde sensible, et puis il y a les habitants de ce milieu. Il y a cette femme qui vit dans son trou, qui passe ses nuits à déblayer le sable qui s'est accumulé le jour et qui menace sa maison ; cette femme pour qui chaque jour de sa vie est le même. Le même sans être le bon selon ce professeur, entomologiste à ses heures qui se retrouve prisonnier du sable et qui ne conçoit pas que l'on puisse être résigné à ce point. Plutôt platonicien, il cherchera à fuir sans y parvenir. Peu à peu cependant, il va s'attacher à cette femme qu'il sent libre dans ses choix, une passion va naître, une passion amoureuse, sensuelle et finalement lorsque l'occasion lui est donnée de pouvoir s'échapper il la rejette. Parce qu'enfin, n'est-il pas heureux avec cette femme qu'il aime et qui l'aime ? Les sensations qu'il éprouve avec elle, en pensant à elle, ne sont-elles pas plus agréables que celles qu'il pourrait avoir à la surface, le sable qui emmené par le vent le transpercerait, le soleil qui l'aveuglerait ? Perd-il sa liberté ? Non, parce qu'il choisit de rester...
Lu par:Lisette Vogel
Durée:4h. 57min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:20117
Résumé: Zack est un jeune médecin généraliste Bordelais qui, à la suite d'un chagrin d'amour, veut voir du pays. Il part pour deux mois à Saint-Pierre et Miquelon. Il remplace d'abord l'unique généraliste de Miquelon. Le jeune toubib, un peu coureur de jupons, découvre la solitude et une certaine promiscuité. Il appréhende également la grosse urgence médicale qui se présentera à deux reprises: une tentative de suicide et un cas aiguë de diabète chez un enfant qu'il faudra évacuer en urgence par avion vers Saint-Pierre. La deuxième partie de son séjour se passe à Saint-Pierre, entre découverte de l'île, de ses habitants, gardes à l'hôpital et soirées dans les bars. Là encore, les urgences médicales, souvent relatives, rythment le récit.
Lu par:Lisette Vogel
Durée:5h. 56min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20025
Résumé: Quel pacte secret unit le beau Frédéric et l'énorme M. Kempf, aux traits bouffis et aux cheveux teints? M. Kempf vit enfermé dans sa chambre d'hôtel à Taormina pendant que Frédéric se promène et tombe amoureux d'une ravissante jeune fille. "Qu'as-tu fait aujourd'hui?" Frédéric ne peut échapper à M. Kempf et à ses questions. Il emmène sa conquête dans cette maison de Bretagne, un ancien sémaphore battu par les vents, où une femme les attend. Des rapports entre ces quatre êtres surgira une vérité cruelle, inquiétante, qui débouche sur un drame. Écheveau de vie que l'on dévide pour le bénéfice d'un personnage monstrueux qui fait bouger les autres comme autant de pions, métaphore du travail de l'écrivain, l'aventure de M. Kempf a la précision implacable d'une légende antique.
Lu par:Lisette Vogel
Durée:2h. 42min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19917
Résumé: « C'est pour rester proche de mes filles que je me suis installé à trois rues de leur mère, trois semaines tout juste après l'avoir quittée pour une autre. Pourtant, j'ai toujours été contre la rupture de proximité. Plutôt du genre à penser que lorsqu'un couple se viande et enterre son histoire, il convient de séparer les tombes, ne pas faire cimetière commun. Je m'étais même toujours dit que, si un jour ça nous arrivait à Alice et moi, eh bien que j'irais me refaire à l'opposé, question de principes et de territoire. Bien sûr, j'ai fait l'inverse. Et j'ai cherché la bonne distance, pour installer un nouveau chez-moi. La bonne distance, c'était la croisée des chemins entre vie d'avant et vie à venir, entre deux saisons, l'été et l'hiver. C'était simple en théorie, jeté comme ça sur le papier. La bonne distance, c'était une sorte de Yalta, un partage sinon du monde, du moins d'un arrondissement, d'un quartier, d'une rue, sans casque bleu pour maintenir la paix, mais un processus, un accord tacite comme entre deux pays belligérants, entre deux bandes rivales au lycée. Avec Alice, on s'était mis d'accord dans l'intérêt des enfants. »